« J'ai ressenti le besoin de faire reconnaître officiellement tout ce que j'avais appris sur le terrain. »
Elisabeth BRUNIER-LOPY, VAE, novembre 2025
Master Méthodologie des Interventions en Santé Publique
Pourquoi avez-vous décidé de réaliser une VAE ? Quelles ont été vos motivations ? Quel diplôme avez-vous choisi d’obtenir par la voie de la VAE ?
J'ai décidé de faire une VAE parce qu'après une période intense de ma carrière professionnelle dédiée aux autres, j'ai ressenti le besoin de faire reconnaître officiellement tout ce que j'avais appris sur le terrain. J'avais évolué, pris des responsabilités, accompagné des équipes, sans forcément avoir la certification correspondante.
Ce n'était pas seulement pour le document, mais pour donner du sens à mon parcours, valider ce que j'avais construit étape après étape. J'ai choisi le Master Méthodologie des Interventions en Santé Publique car c'est celui qui correspondait le mieux à mon niveau d'engagement, aux missions que je menais déjà, et à ce que je voulais continuer à développer.
Aviez-vous participé à une réunion d’information ? Celle-ci a-t-elle été un élément déterminant dans votre décision de faire une VAE ou de choisir l’UVSQ ?
Oui, j'ai participé à une réunion d'information. Elle a été très utile pour comprendre la démarche et ce que cela demandait concrètement.
Mais ce qui a vraiment été déterminant, c'est l'accompagnement — une écoute, une bienveillance et un cadre qui permettent d'atteindre la fin du processus en se sentant soutenu.
Comment s’est déroulée votre démarche de VAE ? (Accompagnement individuel, ateliers collectifs, travail en autonomie, jury, …)
J'ai suivi un accompagnement mixte, avec des temps individuels et des ateliers collectifs.
Les ateliers ont été particulièrement précieux : on y rencontre des personnes aux parcours très différents, avec des histoires fortes. Ces échanges m'ont inspiré et aidé à prendre du recul sur mon propre parcours.
Il y a eu aussi beaucoup de travail personnel, parfois intense, mais toujours constructif. Et le passage devant le jury a été une étape marquante.
Cette démarche VAE a-t-elle répondu à vos attentes ? Quelles ont été les apports au plan professionnel ? et personnel ?
Oui, complètement. Professionnellement, elle m'a permis de poser des mots et des repères sur mes compétences, et d'oser me positionner à la hauteur de mes responsabilités.
Personnellement, elle m'a aidé à prendre confiance, à me dire que mon parcours avait de la valeur, même s'il est atypique. J'ai aussi compris que le jury partage souvent les mêmes interrogations que celles qui nous poussent à faire une VAE : comment avons-nous réussi à progresser sans reconnaissance académique ? Et c'est ce regard qui m'a confirmé que j'avais eu raison de me lancer.
Même si tout ne s'est pas déroulé comme prévu, la réussite n'en n'est que plus gratifiante.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres personnes intéressées par cette démarche ?
Je leur dirais de croire en la valeur de leur expérience. De ne pas sous-estimer tout ce qu'ils ont appris sur le terrain.
La VAE demande de l'énergie, de la rigueur et parfois un peu de patience, mais elle apporte énormément.
Et surtout, de bien s'entourer : l'accompagnement et les échanges avec d'autres candidats font toute la différence.
C'est une démarche exigeante, mais profondément valorisante — on en ressort plus fort, plus clair sur son parcours, et pour moi avec une nouvelle confiance en soi.
J'ai décidé de faire une VAE parce qu'après une période intense de ma carrière professionnelle dédiée aux autres, j'ai ressenti le besoin de faire reconnaître officiellement tout ce que j'avais appris sur le terrain. J'avais évolué, pris des responsabilités, accompagné des équipes, sans forcément avoir la certification correspondante.
Ce n'était pas seulement pour le document, mais pour donner du sens à mon parcours, valider ce que j'avais construit étape après étape. J'ai choisi le Master Méthodologie des Interventions en Santé Publique car c'est celui qui correspondait le mieux à mon niveau d'engagement, aux missions que je menais déjà, et à ce que je voulais continuer à développer.
Aviez-vous participé à une réunion d’information ? Celle-ci a-t-elle été un élément déterminant dans votre décision de faire une VAE ou de choisir l’UVSQ ?
Oui, j'ai participé à une réunion d'information. Elle a été très utile pour comprendre la démarche et ce que cela demandait concrètement.
Mais ce qui a vraiment été déterminant, c'est l'accompagnement — une écoute, une bienveillance et un cadre qui permettent d'atteindre la fin du processus en se sentant soutenu.
Comment s’est déroulée votre démarche de VAE ? (Accompagnement individuel, ateliers collectifs, travail en autonomie, jury, …)
J'ai suivi un accompagnement mixte, avec des temps individuels et des ateliers collectifs.
Les ateliers ont été particulièrement précieux : on y rencontre des personnes aux parcours très différents, avec des histoires fortes. Ces échanges m'ont inspiré et aidé à prendre du recul sur mon propre parcours.
Il y a eu aussi beaucoup de travail personnel, parfois intense, mais toujours constructif. Et le passage devant le jury a été une étape marquante.
Cette démarche VAE a-t-elle répondu à vos attentes ? Quelles ont été les apports au plan professionnel ? et personnel ?
Oui, complètement. Professionnellement, elle m'a permis de poser des mots et des repères sur mes compétences, et d'oser me positionner à la hauteur de mes responsabilités.
Personnellement, elle m'a aidé à prendre confiance, à me dire que mon parcours avait de la valeur, même s'il est atypique. J'ai aussi compris que le jury partage souvent les mêmes interrogations que celles qui nous poussent à faire une VAE : comment avons-nous réussi à progresser sans reconnaissance académique ? Et c'est ce regard qui m'a confirmé que j'avais eu raison de me lancer.
Même si tout ne s'est pas déroulé comme prévu, la réussite n'en n'est que plus gratifiante.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres personnes intéressées par cette démarche ?
Je leur dirais de croire en la valeur de leur expérience. De ne pas sous-estimer tout ce qu'ils ont appris sur le terrain.
La VAE demande de l'énergie, de la rigueur et parfois un peu de patience, mais elle apporte énormément.
Et surtout, de bien s'entourer : l'accompagnement et les échanges avec d'autres candidats font toute la différence.
C'est une démarche exigeante, mais profondément valorisante — on en ressort plus fort, plus clair sur son parcours, et pour moi avec une nouvelle confiance en soi.
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Propos recueillis par Jérémy Gore en novembre 2025.
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