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Clotilde NICOL, Reprise d'études, 2025
« Une reprise d’études est un projet à part entière avec des obstacles et des facilitateurs. Il faut être bien préparé. »
Clotilde NICOL, Reprise d'études, 2025
Master 2 Gestion de l’Environnement, parcours Responsabilité Sociétale des Entreprises et Environnement
Quel a été votre parcours avant de vous inscrire en Master 2 Gestion de l'Environnement, parcours RSEE ?
J’ai réalisé plusieurs formations au fil de mon parcours, de la maîtrise en lettres modernes en 1995 au master « Conseil en organisation et conduite du changement en entreprise » en 2010. J’ai d’abord assuré des missions de bibliothécaire puis de documentaliste. En 2010, j’ai intégré l’INRA – aujourd’hui INRAE – en tant que responsable du service de documentation et de la bibliothèque. Depuis 2018, je suis cheffe de projet fonctionnel et d’appui à la recherche.
Au fil des années, j’ai vu évoluer l’institution vers une prise en compte plus forte des enjeux environnementaux et sociétaux. Cette dynamique a particulièrement éveillé mon intérêt pour les questions de responsabilité sociale et environnementale. En 2021, lors de la mise en place de la Direction de la Responsabilité Sociétale et Environnementale de l’INRAE et du projet de nomination de référents RSE dans chaque structure, j’ai eu envie de m’impliquer plus concrètement sur ces sujets au sein de la Direction pour les Sciences Ouvertes qui m’emploie. Sensible à ces problématiques et désireuse d’accompagner cette évolution de manière éclairée, j’ai pris contact avec le service de formation tout au long de la vie afin de suivre le Master 2 Gestion de l’environnement, parcours RSEE, et d’obtenir le diplôme me permettant de contribuer activement à ces démarches au sein de mon établissement.
Comment avez-vous entendu parler de cette formation ? Pourquoi l’avoir choisie ? Pourquoi avoir choisi l’UVSQ ?
J’ai commencé par rechercher plusieurs formations qui abordaient le thème de la RSE. J’en ai sélectionné plusieurs dans un premier temps, avant de retenir l’UVSQ.
Certains établissements proposaient un programme trop centré sur une partie seulement des volets de la RSE (aspects financiers ou pilotage par exemple) ou exigeaient un niveau d’ingénieur. Seule l’UVSQ proposait une formation en adéquation avec mes besoins et le niveau d’application attendu à l’INRAE.
Par ailleurs, le rythme en alternance représentait un atout majeur : il me permettait de suivre le cursus tout en poursuivant mes missions professionnelles, favorisant ainsi une mise en pratique immédiate des compétences acquises et un lien concret entre théorie et terrain.
Comment s’est déroulée cette formation ?
La formation a débuté en octobre avec un rythme d’alternance d’une semaine en cours suivie de deux semaines en entreprise, jusqu’à mars. À partir d’avril, la cadence s’est intensifiée, passant à une alternance hebdomadaire. Ce changement de rythme s’est révélé plus exigeant : revenir en poste une semaine sur deux laissait peu de temps pour se réadapter pleinement aux missions professionnelles. Heureusement, des aménagements avaient été prévus en concertation avec mon employeur dès le début du parcours. « Sans cela, je n’aurais peut-être pas tenu le coup. »
L’alternance demandait également une forte implication personnelle : les révisions, les travaux d’études ou la préparation des soutenances s’effectuaient parfois le week-end. Les journées de formation étaient denses, avec un emploi du temps laissant peu de pauses, hormis celle du déjeuner, parfois trop courte. Une pause plus longue aurait peut-être favorisé les échanges informels et renforcé la cohésion au sein de la promotion.
Cette formation a-t-elle répondu à vos attentes ? Quelles ont été les apports au plan professionnel ? et personnel ?
Je ne souhaitais pas m’inscrire en formation simplement pour suivre un cursus supplémentaire, mais dans une démarche concrète, orientée vers l’acquisition d’outils et de solutions directement applicables à mon environnement professionnel. De ce point de vue, la formation a pleinement répondu à mes attentes. Dès les premières semaines suivant son démarrage, j’ai pu mettre en pratique certains enseignements, notamment en intégrant les principes de l’économie circulaire dans la gestion et l’optimisation de notre parc informatique.
Aujourd’hui, mes supports de cours restent une ressource précieuse, accessibles à tout moment sur mon ordinateur, et « lorsqu’une problématique professionnelle se pose, je réfléchis dans quel cours je pourrai trouver la solution ». Ces contenus constituent une véritable boîte à outils sur laquelle je peux m’appuyer au quotidien. Le diplôme apporte également une légitimité à échanger avec des experts métiers.
Quel a été votre parcours de formation depuis l’obtention de votre diplôme ?
« Obtenir un diplôme ne signifie pas nécessairement une mise en application immédiate, mais bien une mise en place progressive. » Aujourd’hui, je réalise des missions RSE au sein de la direction pour les sciences ouvertes pendant que ma nouvelle fiche de poste se dessine.
Cette phase de transition s’accompagne d’un dialogue constructif avec ma direction, qui se montre à l’écoute et ouverte à mes propositions. Ensemble, nous réfléchissons à la manière d’introduire de nouvelles initiatives RSE, d’abord sous forme d’appui opérationnel, avant d’évoluer vers une approche plus structurée, en mode projet. Ce processus progressif me permet d’ancrer durablement la démarche dans le fonctionnement de notre service.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres personnes intéressées par cette démarche de reprise d’étude ?
Le plus important, c’est de ne pas rester seul dans cette démarche. Il est essentiel de s’entourer et de se faire accompagner à chaque étape : par son employeur, ses collègues, les services de formation de son établissement, mais aussi par ses proches. Cet accompagnement aide à garder le cap et à prendre du recul sur son projet. Il ne faut pas hésiter à solliciter des avis extérieurs, par exemple pour faire relire sa lettre de motivation — qui reste un exercice exigeant — ou pour constituer son dossier de demande de formation. Parler de son projet, même de manière informelle, permet souvent de le clarifier et de le renforcer.
« Une reprise d’études est un projet à part entière avec des obstacles et des facilitateurs. Il faut être bien préparé. »
Une difficulté qu’il faut garder à l’esprit c’est qu’il existe un décalage générationnel entre le public étudiant et nous, personnes en reprise d’études. L’intégration est loin d’être impossible, mais peut être un challenge.
J’ai réalisé plusieurs formations au fil de mon parcours, de la maîtrise en lettres modernes en 1995 au master « Conseil en organisation et conduite du changement en entreprise » en 2010. J’ai d’abord assuré des missions de bibliothécaire puis de documentaliste. En 2010, j’ai intégré l’INRA – aujourd’hui INRAE – en tant que responsable du service de documentation et de la bibliothèque. Depuis 2018, je suis cheffe de projet fonctionnel et d’appui à la recherche.
Au fil des années, j’ai vu évoluer l’institution vers une prise en compte plus forte des enjeux environnementaux et sociétaux. Cette dynamique a particulièrement éveillé mon intérêt pour les questions de responsabilité sociale et environnementale. En 2021, lors de la mise en place de la Direction de la Responsabilité Sociétale et Environnementale de l’INRAE et du projet de nomination de référents RSE dans chaque structure, j’ai eu envie de m’impliquer plus concrètement sur ces sujets au sein de la Direction pour les Sciences Ouvertes qui m’emploie. Sensible à ces problématiques et désireuse d’accompagner cette évolution de manière éclairée, j’ai pris contact avec le service de formation tout au long de la vie afin de suivre le Master 2 Gestion de l’environnement, parcours RSEE, et d’obtenir le diplôme me permettant de contribuer activement à ces démarches au sein de mon établissement.
Comment avez-vous entendu parler de cette formation ? Pourquoi l’avoir choisie ? Pourquoi avoir choisi l’UVSQ ?
J’ai commencé par rechercher plusieurs formations qui abordaient le thème de la RSE. J’en ai sélectionné plusieurs dans un premier temps, avant de retenir l’UVSQ.
Certains établissements proposaient un programme trop centré sur une partie seulement des volets de la RSE (aspects financiers ou pilotage par exemple) ou exigeaient un niveau d’ingénieur. Seule l’UVSQ proposait une formation en adéquation avec mes besoins et le niveau d’application attendu à l’INRAE.
Par ailleurs, le rythme en alternance représentait un atout majeur : il me permettait de suivre le cursus tout en poursuivant mes missions professionnelles, favorisant ainsi une mise en pratique immédiate des compétences acquises et un lien concret entre théorie et terrain.
Comment s’est déroulée cette formation ?
La formation a débuté en octobre avec un rythme d’alternance d’une semaine en cours suivie de deux semaines en entreprise, jusqu’à mars. À partir d’avril, la cadence s’est intensifiée, passant à une alternance hebdomadaire. Ce changement de rythme s’est révélé plus exigeant : revenir en poste une semaine sur deux laissait peu de temps pour se réadapter pleinement aux missions professionnelles. Heureusement, des aménagements avaient été prévus en concertation avec mon employeur dès le début du parcours. « Sans cela, je n’aurais peut-être pas tenu le coup. »
L’alternance demandait également une forte implication personnelle : les révisions, les travaux d’études ou la préparation des soutenances s’effectuaient parfois le week-end. Les journées de formation étaient denses, avec un emploi du temps laissant peu de pauses, hormis celle du déjeuner, parfois trop courte. Une pause plus longue aurait peut-être favorisé les échanges informels et renforcé la cohésion au sein de la promotion.
Cette formation a-t-elle répondu à vos attentes ? Quelles ont été les apports au plan professionnel ? et personnel ?
Je ne souhaitais pas m’inscrire en formation simplement pour suivre un cursus supplémentaire, mais dans une démarche concrète, orientée vers l’acquisition d’outils et de solutions directement applicables à mon environnement professionnel. De ce point de vue, la formation a pleinement répondu à mes attentes. Dès les premières semaines suivant son démarrage, j’ai pu mettre en pratique certains enseignements, notamment en intégrant les principes de l’économie circulaire dans la gestion et l’optimisation de notre parc informatique.
Aujourd’hui, mes supports de cours restent une ressource précieuse, accessibles à tout moment sur mon ordinateur, et « lorsqu’une problématique professionnelle se pose, je réfléchis dans quel cours je pourrai trouver la solution ». Ces contenus constituent une véritable boîte à outils sur laquelle je peux m’appuyer au quotidien. Le diplôme apporte également une légitimité à échanger avec des experts métiers.
Quel a été votre parcours de formation depuis l’obtention de votre diplôme ?
« Obtenir un diplôme ne signifie pas nécessairement une mise en application immédiate, mais bien une mise en place progressive. » Aujourd’hui, je réalise des missions RSE au sein de la direction pour les sciences ouvertes pendant que ma nouvelle fiche de poste se dessine.
Cette phase de transition s’accompagne d’un dialogue constructif avec ma direction, qui se montre à l’écoute et ouverte à mes propositions. Ensemble, nous réfléchissons à la manière d’introduire de nouvelles initiatives RSE, d’abord sous forme d’appui opérationnel, avant d’évoluer vers une approche plus structurée, en mode projet. Ce processus progressif me permet d’ancrer durablement la démarche dans le fonctionnement de notre service.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres personnes intéressées par cette démarche de reprise d’étude ?
Le plus important, c’est de ne pas rester seul dans cette démarche. Il est essentiel de s’entourer et de se faire accompagner à chaque étape : par son employeur, ses collègues, les services de formation de son établissement, mais aussi par ses proches. Cet accompagnement aide à garder le cap et à prendre du recul sur son projet. Il ne faut pas hésiter à solliciter des avis extérieurs, par exemple pour faire relire sa lettre de motivation — qui reste un exercice exigeant — ou pour constituer son dossier de demande de formation. Parler de son projet, même de manière informelle, permet souvent de le clarifier et de le renforcer.
« Une reprise d’études est un projet à part entière avec des obstacles et des facilitateurs. Il faut être bien préparé. »
Une difficulté qu’il faut garder à l’esprit c’est qu’il existe un décalage générationnel entre le public étudiant et nous, personnes en reprise d’études. L’intégration est loin d’être impossible, mais peut être un challenge.
En savoir plus
- La reprise d'étude à l'UVSQ
- Fiche du Master 2 Gestion de l’Environnement, parcours Responsabilité Sociétale des Entreprises et Environnement
Propos recueillis par Jérémy Gore et Stéphanie Aubineau en octobre 2025.
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